On rêve … … de les croiser à tous les coins de rues !
Tout a commencé dans l’aéroport. Une odeur indistincte, un léger voile dans l’air. Une sensation désagréable au creux de l’estomac et un étau qui enserre la tête. Mettre cela sur le compte du voyage, de la nuit sans sommeil, de la fatigue qui s’ensuit, du décalage horaire et du retour sur le plancher des vaches, il n’y avait qu’un pas ! Nous n’avons pas compris, nous n’avons pas su, ni alors, ni à l’hôtel. Ce n’est que le soir, aux nouvelles télévisées et le lendemain, dans les journaux locaux, que nous avons pris conscience de « l’affaire ».
L’enfer de la « chambre à gaz », titraient les journaux du lundi 4 novembre. Mon petit déjeuner a du mal à passer ! Où nous sommes-nous embarqués ? Mais où sont les masques ? Vite, il nous en faut ! Alerte maximale !


Et puis, c’est comme si ça n’avait aucune importance, parce les Delhiites vivent avec depuis toujours, un peu plus ou un peu moins, quelle différence ? Ils se décrivent comme de gros fumeurs de toutes façons. Alors, les fumées causées par les brûlis du Penjab voisin, la circulation intense, l’industrie, les mauvaises circonstances météo – manque de pluie et de vent -, ne feront pas changer les habitudes, le mode de vie, prendre conscience du grave problème ! Beaucoup portent, qui un masque, qui un mouchoir, qui un voile, qui une étole sur le nez, et voilà ! Nous aussi, et voilà ! On va même au concert … C’en est même devenu un accessoire de mode !
Vous voyez, pas de quoi s’inquiéter ! Tirons-en les bénéfices !
Un peu comme à Bangkok… a long time ago… quoique profitez en bien!!! Hé drôlement impressionnant ta cicatrice Éric j’espère que ça va mieux! Au plaisir de vous lire!