Depuis la fenêtre, je regarde tomber la pluie. Cette saison est terminée. Ce ne sont pas des pluies de mousson comme il y paraît. La tempête, elle ne durera pas très longtemps ; une nuit, quelques jours tout au plus. Elle ne sera pas violente. Mais l’eau s’accumule le temps d’une trombe et de tout inonder. C’est à peine pour perturber la circulation, les allées et venues dans les rues. Peu de parapluies, de vêtements de pluie. Ici, on se rafraîchit et on sèche vite !
Il est 18 heures. Au bord de la piscine, je laisse la pluie éclabousser mes pieds. L’air est chaud et humide. Tout est en suspens. Je n’ose l’affronter. Mais l’on sait ici que cette eau est indispensable, vitale même. Et tous s’en réjouissent.
Il ne reste que quelques flaques à certains endroits. Suffisamment pour que les chiens viennent y boire et pour laver les trottoirs.
