31 décembre 2019 – 5 janvier 2020

Oh ! Old Delhi !

« Where do you want to go ? », me demande-t-on.

Pour vous donner une idée de la taille du pays, un petit calcul s’impose : de Chennai, 45 minutes de trajet en voiture pour se rendre à l’aéroport. Pour un vol intérieur et compte tenu des nombreux contrôles, il vaut mieux arriver 1h30 à l’avance. 45 minutes de retard au départ. Vol Chennai-Delhi : 2h55. Transfert de l’aéroport à l’hôtel (centre de New Delhi), 1 heure. Temps total de voyage : 7h00.

Il y a tant à écrire, décrire, commenter, rendre compte de ses émotions, de ses impressions, de transcrire ce que l’on ressent, aux mots les plus justes, les plus précis, les plus réels, que, d’une part, je ne sais pas si j’en suis capable, et d’autre part, parce que l’article serait beaucoup trop long. Alors, je n’indiquerai que les lieux que nous avons visité, illustrés d’une galerie de photos, juste pour vous mettre dans l’ambiance. Par contre, à la sortie de Jama Masjid, la grande mosquée, assis sur les marches qui y mènent, j’ai pris le temps d’écrire ma vision des choses, à cru, comme on pèle un agrume, à chaud, comme le sang coule dans les veines ; des impressions, des instantanés dans le bouleversement intérieur que procure ce monde, les yeux grands écarquillés par l’étonnement de cette vie et surtout, pour m’en laisser accroire que je n’en perdrai pas une miette. J’espère que vous en re-sentirez les couleurs, les odeurs, les contacts physiques, les frôlements des personnes et des rickshaws, que vous verrez les sourires se poser sur vous, les invitations à entrer dans les échoppes et les restaurants, et qu’ainsi vous serez vous aussi dans ce tourbillon qu’est la vie dans Delhi la Vieille !

31 décembre 2019 : Arrivée tardive au « Claridges Hotel », notre lieu de résidence delhiite !!! Les dernières touches des préparatifs, l’agitation des personnels et des résidents. Les restaurants affichent complets, des musiques qui se télescopent en fond sonore. Nous décidons de nous restaurer au restaurant Pickwick. Un buffet, du vin rouge et nous choisissons la dinde rôtie et ses légumes. Nous passons au bar Aura, musique boum-boum, nous faisons aborder par un groupe déjà bien avancé en alcool. Nous trinquons sur une vodka aux douze coups de minuit. Nous montons nous coucher. Nous sommes en 2020 !

Bientôt minuit … 5, 4, 3, 2, 1 … Bonne et heureuse année 2020 !

1er janvier 2020 : Jour férié, journée de visite. Il faut en profiter car Éric commencera sa formation le lendemain.

Étonnante visite du temple sikh, Gurudwara Bangla Sahib. Visité par des milliers de fidèles (être végétarien, alcool et cigarettes interdites, être bon envers autrui), ce temple offre, chaque jour, des milliers de repas gratuits. C’est un festival de turbans colorés !

Gurudwara Blangla Sahib, ses dômes dorés et son grand bassin pour les ablutions. Photos et selfies interdits … et tout le monde s’en contre-fiche !!!

Visite guidée dans la cuisine communautaire ouverte à tous sans aucune distinction de croyance et suivons, entre autre, la fabrication des chapatis.

Où l’on sert des repas gratuits. D’autres, aussi nombreux, attendent leur tour à l’extérieur.

Direction Chandni Chowk, la station de métro au coeur de Old Deli. C’est dans cette partie de la ville que je débarquai en 1983 lors de mon voyage de deux mois en Inde, avec la ferme intention de découvrir toute l’Inde, rien que cela ! Quel naïf je faisais-là ! Les voyages de nuit en 3ème classe, à dormir sur des couchettes en bois, se sont succédé, moins onéreux que les guests houses. Et je ne le regrette pas !

Si je peux résumer un état, c’est qu’il ne faut pas être agoraphobe pour déambuler dans ces quartiers. Ici, l’espace vital se résume à être à touche-touche avec des inconnus, à frôler n’importe qui, à être frôlé par les vélos porteurs, les cyclos-pousse, les motos, les scooters, les voitures même à certains endroits. Il peut y avoir des embouteillages de piétons, c’est-à-dire qu’à un moment, plus aucun piéton ne bouge dans la circulation. Il n’y a plus de notions de trottoirs et de chaussées, les piétons ayant largement empiétés, envahis la chaussée, encore plus encombrée par les vendeurs ambulants et leur stand. C’est à proprement parlé invraisemblable et infernal. Pourtant, aucun mouvement d’humeur, pas de trace d’agacement, de nervosité, de précipitation. On essaie bien de passer devant quelqu’un, de doubler, histoire de gagner, c’est risible et ridicule, une place ou deux. Mais pas de violence physique et verbale. C’est le lot de chacun dans cet univers, on vit avec.

Les coolies attendent le travail, ou bien ils font une pause. Le plus souvent, et pour combien d’heures par jour, ils disparaissent sous la charge qu’ils portent sur l’épaule, le dos, la tête. Ils sont à la peine à tirer ou à pousser les vélos à plateforme ou les portants sur roues. Ils sont minces, voire maigres mais ont les muscles fins très fermes. Ils ne sont personne et avancent, pieds nus ou en savates usées, dans les ruelles à pas rapides, sûrs de leur destination. Ils ne voient personne et tous les évitent comme pour leur ouvrir la voie.

Vers 16h30, le soleil décline et il va faire bientôt nuit. Nous montons sur les toits d’un caravansérail. Une autre vie, loin du chaos quelque trois étages plus bas, juste au-dessus du marché aux épices. Ici, des gens vivent dans les clochetons, attisent des braseros préparant le repas du soir, les singes ont également élu domicile tout à proximité des grands arbres survivant à la pollution de la ville, quelques touristes qui, comme nous, se réjouissent de la splendeur inattendue du lieu, bénéficiant d’un magnifique coucher de soleil. De jeunes hommes s’adonnent à un passe-temps favori ; faire voler très haut des cerfs-volant. C’est fascinant !

2 janvier : Éric part à sa formation à l’Alliance française de Delhi. Je descends avec lui pour le petit déjeuner. Pour moi, ça ne sera qu’un café en attendant mon heure. Petit déjeuner vers 10 heures avec le journal ‘Hindusindia‘ que je trouve accroché à notre porte de chambre tous les matins. Ce jour-là, je me dirige vers le fort rouge, Red fort, Lal Quila, classé patrimoine mondial. Et pour cause, c’est aussi impressionnant que le tombeau de l’empereur Humayun (1508-1556) par l’étendue du site que par l’histoire de cette période et les bâtiments qui y sont plantés. Alors que Humayun repose dans cet écrin, l’empereur moghol Shâh Jahân (1592-1666) y vécu entouré de somptueux palais, d’une mosquée personnelle et d’un hammam privé. L’architecture est éblouissante en raffinement, le parc magnifiquement planté et entretenu. Les Britanniques y ont ajouté des bâtiments en périphérie du parc et qui n’enlèvent pas au charme de cet endroit. Sinon que l’on pourrait s’offusquer de l’intrusion. Je déambule pendant deux bonnes heures, profitant du très beau temps.

3 janvier : Je me suis offert le luxe de rester dans la chambre de l’hôtel. Plusieurs raisons à cela. J’avais un article à écrire, celui sur le Rāmāyaṇa. Je voulais le publier dès notre retour, il fallait qu’il soit bien avancé. Ensuite, la veille Éric m’avait demandé de l’aider à la traduction d’un compte-rendu. C’était urgent et il fallait que je le fasse dans la journée. C’était déjà beaucoup moins réjouissant ! Et puis le farniente m’a phagocyté et je me suis laissé emporter par l’histoire de mon livre du moment, « Kim » de Rudyard Kipling, road story d’un jeune ‘sahib’ plus Indien que les Indiens qui entre dans le Grand Jeu de l’espionnage à l’époque coloniale.

Nous avons dîné à Khan market au Public Affair, un restaurant branché, c’est-à-dire fréquenté par une clientèle de jeunes bobos indiens bruyants, au décor contemporain industriel dont le bar peut offrir tous les alcools vendus à des tarifs prohibitifs en Inde.

4 janvier : Je vais vers la grande mosquée, Jama Masjid, toujours dans Old Delhi et à deux stations de métro du Fort rouge. Outre l’intérêt architectural de ce grand centre religieux très fréquenté, mon esprit s’est mis en mode activité intense, à tel point qu’à la sortie de la mosquée, assis sur les marches qui dominent la ville, un peu comme celles de Montmartre, je me suis mis à observer intensément les gens, leurs vêtements, leurs attitudes, la ville et ses activités et j’ai écrit. Je vais donc tout simplement afficher une galerie de photos du lieu, puis vous rendrai compte de ma réflexion du moment.

La grande mosquée Jama Masjid dans Old Delhi

Je ne sais pas comment écrire sur cette partie de la ville. C’est parce que j’ai beaucoup à d-écrire et que ce qui fait une ville, ses rues, ses monuments, ses habitations, ses commerces, son trafic, ses habitants, sont ici hors du commun, hors de l’imaginable. Quand on connaît la population de l’Inde, dans cette toute petite partie, à Old Delhi, cette toute petite concentration de vie et d’activité humaines, on peut prendre la mesure des choses à grande échelle. Ici, dans ces ruelles étroites – pardonnez-moi le pléonasme volontaire – se côtoient les cyclos-pousse, les rickshaws, les piétons, les motos et les scooters, sans laisser le moindre espace vital, nécessaire sans lequel on pourrait se sentir oppressé, entouré, encerclé par cette marée. Un tsunami qui nous submerge tout à coup. Le bruit ajoute à cette ambiance : interpellations des marchands, cris des enfants, flots de véhicules qui klaxonnent, gyrophares de la police omniprésente, ambulances qui essaient de se frayer un passage illusoire, coincées dans la circulation engorgée. Et puis, au milieu de tout cela, la tranquillité des gens, souvent en famille, des bandes de jeunes, des hommes pour la plupart mais pas que, qui se prennent en photo en tout lieux et en toutes circonstances. Photos souvenirs ! Dans quelques années, l’Inde dépassera la Chine en nombre d’habitants. En 2019, presque un millions de bébés sont nés, pour la plus grande fierté du pays. C’est vous dire ce que l’on peut voir de bouts de chou dans les bras des mères, des pères, des soeurs, ou que l’on pose par-terre sur l’esplanade de la mosquée, comme si cela les protégeait. Ces parents-là sont comme tous les parents, ils sont fiers de leur progéniture et ne soucient pas du problème de surpopulation.

Sur les marches de Jama Masjid, je regarde tout ce monde, un peu comme un autre moi détaché de mon corps physique, de mon esprit, comme si cet autre moi vivait une vie dans un autre temps, un autre lieu. Sauf que je suis dans la réalité. C’est moi qui entends les chalands et les vendeurs de pulls, de chaussures, de couvertures, de sacs, de casseroles, s’interpeller aux pieds de la mosquée, véritable bazar. Je vois les stands de ‘street food‘. Ça sent bon ou pas, quand l’huile de friture est cramée, on attrape un cancer rien qu’à regarder ! C’est appétissant ou pas, quand sous la chaleur du soleil, la nourriture recuit et se dessèche.

Je ne vois en ce moment même que des femmes portant le voile. Le noir prédomine, mais pas seulement, les hommes portant turbans ou calottes. Je suis cette vie grouillante sous mes yeux, calme et serein. J’observe avec acuité et pourtant avec détachement.

Dans peu de temps, je vais entrer dans cette foule, plonger dans ces ruelles, me faire approcher par qui tentera, avec insistance, de me vendre quelque chose, de m’attirer dans son échoppe. Je sais que j’en ressortirai et que je retrouverai les larges avenues de New Delhi, de quoi me raccrocher à mon monde occidental, m’accrocher à une bouée de sauvetage. Ma vie confortable et sécurisante.

Eux, c’est leur univers, leur quotidien. Le bruit et la fureur, la promiscuité, les rudes conditions de vie pour vivre une vie décente. Ces milliers de gens, s’étalant sur les routes comme des petits poissons pris au piège des filets électriques au fond de leur rivière qu’est leur vie, se meuvent lentement, s’agitent sans bouger, cherchent leur espace, se fraient leur chemin. Mais ils reviennent toujours au même point, attirés, aimantés par leur portion de vie.

Soudain, mon regard est attiré par des cerfs-volants au-dessus des toits. C’est leur espace de liberté, c’est un espace vital qui prend de la hauteur. Ces jeunes hommes les manipulent avec dextérité et les font voler très haut.

Cela fait maintenant une heure que je suis assis sur ces marches. Mes genoux commencent à me faire mal, mes jambes pliées commencent à s’ankyloser. J’ai pris beaucoup de photos afin que vous me croyiez, pour que vous aussi, vous soyez dans cet univers insensé. Un jeune garçon m’aborde timidement. Il s’assoit discrètement à côté de moi et je ne le remarque pas tout de suite. Je pense que quelqu’un s’est simplement introduit dans mon espace vital. Mais non, ce jeune adolescent me parle dans un très bon anglais, en s’excusant de me déranger et de m’interrompre dans ce que je fais. Il m’avoue m’observer depuis au moins 45 minutes, prendre des photos et écrire. Il me demande pourquoi je fais cela. Je ne perçois pas de ton de reproche, mais c’est bien la curiosité qui l’a mené à me parler. Je lui explique que je prends des notes pour un article sur la mosquée, sur ce que je vois et que les photos aideront à mieux se représenter ce sur quoi j’écris. « Ah ! » dit-il, « Vous êtes un écrivain ? ». Oh, que non ! Vous savez bien que j’écris pour moi, pour vous. Cela ne fait pas de moi un écrivain. Il est touchant. Il est beau. Il me remercie, me salue et s’en va. Je le regarde s’éloigner et quelques marches plus bas, il rend compte à ses parents de notre échange. J’adore !

Il est au rapport …

Maintenant, j’y vais ! Je prends des repères. La mosquée, bien évidemment, car je ne veux surtout pas me perdre dans ces ruelles. Je ne suis pas encore prêt à me défaire de mes tensions nerveuses. Je longe la mosquée, enfile une ruelle sur la gauche et hop ! je suis dans le grand bain. Dans la première portion de rue, les petits restaurants sont les uns à côté des autres. Les fours à pain sont à découverts sur la rue. Ici, on ne vend que du poulet tandoori, biryani, là, que de la viande de mouton. Tout est cuit au charbon de bois. Quelles bonnes odeurs ! Les galettes sont appétissantes. Je finis par en acheter une (10 roupies, 0,13€), tout droit sortie du four. Elle est chaude, fondante, moelleuse, succulente. J’ai presque envie de me laisser tenter par un vrai déjeuner. L’on m’invite avec force sourires à entrer, mais non, il est déjà 16 heures ! Mon estomac le regrette encore. Cela sera pour la prochaine fois ! Je remarque tout à coup des hommes assis, recroquevillés presque, devant des restaurants. Ils ont une sale mine, ils sont pauvres, habillés de grosses toiles élimées. Je pense d’abord à quelques coolies attendant l’embauche. Mais non, ils attendent qu’on leur donne à manger. Et en effet, certains reçoivent une galette et une petite écuelle de ‘ragoût’ qu’ils dévorent alors que d’autres les regardent manger. C’est triste ! A mon passage, leurs yeux se lèvent, les mains jointes comme pour une supplique, implorants pour de la nourriture.

Je me dirige maintenant vers le métro. Tout en savourant ma galette de pain, je me faufile comme je peux au milieu de toute cette agitation. Il est presque 17h30 et je suis resté dans ce quartier plus de 4 heures.

5 janvier : C’est dimanche, jour de notre retour à Chennai. Le vol est à 17h30. Levés assez tôt, nous nous préparons pour profiter au maximum de cette journée. Nous irons à Humayun’s Tomb, belle découverte pour Éric, puis, plus proche de l’hôtel, au Lodhi Park. Je n’en fais pas de commentaire cette fois car vous pouvez vous reporter à l’article du mois de novembre. Mais, comme c’était bien !

Agréable promenade dans Lodhi parc.

J’espère sincèrement que ce long article, le plus long jusque-là écrit, vous aura intéressé. Qu’il n’est pas trop long tout de même. Vous m’en ferez un commentaire ! On vous embrasse.

10 réponses sur “31 décembre 2019 – 5 janvier 2020”

  1. C’est riche, c’est dense, c’est fourni, c’est vivant, c’est presque réel pour la lectrice et la voyeuse que je suis et … Je mangerais bien un chapati tout chaud… Je me rappelle que j’avais froid à Delhi en décembre et que j’avais acheté des chaussettes ! par contre, le métro, je ne le connais pas… Il y a plein de choses que je ne connais pas, c’est tellement grand ! Un jour ,je te ferais lire mon carnet de bord !
    Merci pour cette visite guidée accompagnée et joyeuse.
    Je vous embrasse fort

    1. Coucou Patricia,
      Merci pour ton commentaire. Je rougis à chaque fois que c’est positif (il n’y a pas eu de négatif, mais à quoi bon commenter alors ! Ahahah !) A Delhi, il faisait froid le matin et le soir, en effet. Un retour de resto le soir en rickshaw et on est arrivés gelés à l’hôtel ! Mais les journée étaient très belles et même chaudes et nous étions, pour le coup, trop habillés. Il fait environ 6 degrés en ce moment à Delhi. C’est plus froid que début janvier. Ici, toujours 28 degrés … Pour le métro à Delhi, tu aurais eu la possibilité d’embarquer dans les deux derniers wagons réservés aux femmes. Et à chaque entrée, passage au scanner et fouille au corps. Sécurité, sécurité ! La police est partout et les contrôles, incessants ! C’est fou ! Et d’accord sur ton carnet de bord … un jour quand tu voudras !
      Nous t’embrassons, Eric de Puducherry et moi de Chennai (nous y avons passé le week-end.) Je raconterai bientôt.
      Gros bisous à vous deux

  2. Quel article ! On plonge complètement dans l’atmosphère, bondée, les odeurs, les ruelles…
    Delhi est tellement paradoxale. Pour ma part je ne l’avais pas aimée, mais ton blog me donne envie de retenter ma chance !
    Je vous embrasse bien fort tous les deux

    1. Et bien, qu’à cela ne tienne ! Vous avez dit, avec ta mère, que vous viendriez nous voir. Un stopover à Delhi, et la ville est à nous !
      Gros bisous à partager avec ton amoureux !

  3. Et bien, ça y est, grâce à tes instructions, j’accède enfin aux commentaires ! En fait, il est déjà trop tard pour décrire mes émotions en lisant les premiers récits, et elles te feraient de toute façon rougir 🙂 Mais sache que je deviens addict, que j’attends chaque nouvel épisode avec une réelle impatience.
    Continue donc de nous faire vivre vos découvertes et vos émotions, en laissant ta plume agile et espiègle courir au rythme de ton inspiration. Et merci de nous offrir le plaisir visuel que ton talentueux objectif déclenche en nous. Bises à vous 2.

    1. Wouah ! Que répondre à ton commentaire ? Je dirai tout d’abord ‘merci’ ! Ensuite, que je suis ravi et flatté que tu deviennes accroc à mes articles et curieux de notre aventure ! C’est dire, pour moi, que c’est un pari gagné que de rassembler nos proches et nos amis autour de nous. Mais la marche est haute et je vais essayer, tout au long de mes écrits, de ne pas vous décevoir. Nous t’embrassons tous les 2

  4. Coucou Christian ! Enfin enfin enfin, je suis connectée à ton/votre blog – je viens de l’ajouter à mes favoris :-))) Il va me falloir commencer par le début … à bientôt ! Emmanuellexxx

    1. Coucou Emmanuelle,
      Après 21 articles, il va te falloir des nuits blanches pour rattraper le retard … Mais nous sommes ravis que tu rejoignes le club ! Bonne lecture en espérant que tu y prendras du plaisir. Bises des ‘Indiens’XXXX

  5. Quel plaisir que de lire ton article Christian !! Un vrai partage riche de couleurs, d’odeurs, de saveurs ! Une vraie belle idée que de partager quelques vidéos, on est encore plus avec vous et on rêve de vous rejoindre !!
    Des bises à vous eux

    1. Merci Anne, J’espère pouvoir « tenir la route » car elle est longue et je ne voudrais pas m’épuiser, si je puis imager ainsi ! Mais tu as raison, les vidéos ajoutent à la réalité des situations vécues. Continue à nous suivre, à apprécier notre voyage et à commenter … Nous t’embrassons

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